Qu’est ce que l’encyclothèque ?

Ici, accrochez-vous, c’est du technique, sous forme de cahier des charges ! La charte wallonica prévoit, parmi les sept valeurs de base que nous respectons, que l’ingénierie du site wallonica.org doit être « pertinente. » En le précisant, nous insistons sur le fait qu’il ne s’agit pas pour nous et pour nos partenaires développeurs de mettre en avant, par principe, des technologies de pointe pour rendre jaloux le MIT ; il s’agit simplement d’opter pour le dispositif informatique qui peut le mieux supporter notre travail de diffusion des savoirs wallons (fluidité de l’utilisation, gestion de volumes importants d’articles et d’illustrations, administration fiable des profils d’utilisateurs, traitement des données et des métadonnées centralisé et ce, au travers de l’ensemble de la plateforme, kiosque inclus…) et, surtout, en rendre l’appropriation par les utilisateurs la plus naturelle possible.

Qu’à terme, la plateforme wallonica.org reste un site en Open Source (WordPress) et qu’un jour des développeurs génèrent pour nous une méga-extension (un bundle) qui serve notre mission ou qu’un développement spécifique s’avère nécessaire (PHP/MySQL ?), il nous faut tout d’abord décrire les fonctionnalités de la plateforme informatique sur laquelle tourne le hub encyclo wallon. Nous l’avons baptisée l’encyclothèque.


La plateforme wallonica.org en bref…

Image générée par IA : ça se voit, non ? © DALL-E 3

L’URL https://wallonica.org donne accès à un portail baptisé wallonica. L’encyclothèque est la plateforme informatique via laquelle l’internaute francophone peut, gratuitement :

      • visiter le site-vitrine (domaine principal : wallonica.org) où figurent les résumés des articles complets, visibles dans une des sept bibliothèques du hub, à savoir…
        1. ENCYCLO. L’encyclopédie et son kiosque (encyclo.wallonica.org) ;
        2. BIBLIOTECA. Les fiches de lectures conseillées (biblioteca.wallonica.org) ;
        3. BOUTIQUE. Les articles culturels commercialisés, sans bénéfice (boutique.wallonica.org) ;
        4. DOCUMENTA. Les fichiers téléchargeables gratuitement (documenta.wallonica.org) ;
        5. POETICA. Les pages de poésie et les recueils (Mary Oliver, Patrick Thonart…) avec un article par poème (poetica.wallonica.org) ;
        6. TECHNICA. Notre savoir-faire partagé avec tout encyclopédiste en herbe soucieux de lancer une Maison Jaucourt (technica.wallonica.org) ;
        7.  TOPOGUIDE. Une fiche par lieu d’exception en Wallonie et à Bruxelles (topoguide.wallonica.org).
      • le cas échéant, atterrir sur une landing page qui lui propose une action liée aux événements, à des levées de fonds ou des publications notables de wallonica.org ;
      • être redirigé par un moteur de recherche tiers vers des articles de l’encyclopédie wallonica et, le cas échéant, les commenter sous le contrôle d’un modérateur ; ces articles sont appelables collectivement et classés selon des catégories et des étiquettes qui figurent sous forme de liens cliquables sur chacun des articles ; des shortcodes permettent à l’éditeur d’y afficher également des listes ou des index ; dans le vocabulaire WordPress, ces articles sont des articles de blog et affichent donc les références de leur auteur, leur date de création, etc. ;
      • découvrir, au bas de chaque article / page, une série de liens (par défaut dans WordPress : 11 liens) qui donnent accès à d’autres articles de la même catégorie (ou marqués de la même étiquette) concernant des sujets propres à la Wallonie ou à Bruxelles ;
      • consulter le texte et remplir les champs de formulaires des pages statiques de l’encyclopédie wallonica sur lesquelles des commandes (shortcodes) permettent également d’afficher le résultat de requêtes ; ces pages sont hiérarchisées mais non catégorisées ; elles doivent également figurer dans le résultat des requêtes adressées au moteur de recherche ; si certaines pages sont spécifiques à l’encyclopédie (ex. description d’une catégorie, page de contact…) ou à des entités du kiosque comme la boutique ou l’agenda (ex. page de confirmation d’achat dans la boutique), elles doivent toutes être éditable et respecter la feuille de style du site ;
      • afficher les médias de toute nature qui sont stockés et gérés (métadonnées + formats) dans une bibliothèque centrale où ils sont catégorisés de manière uniforme à travers tout le site quant à leurs métadonnées de médias, mais également selon les taxonomies propres aux articles ;
      • s’il a le rôle qui le permet, importer les données structurées présentes dans l’agenda, la boutique, l’encyclo, les initiatives…, dans son site personnel, via des API auxquelles il peut s’abonner ;
      • s’il est au minimum abonné, il accède à un espace personnel qui reprend ses préférences, affiche ses abonnements et sa PàL (Pile à Lire)…

Les interfaces et leur graphisme

      • Le site est aujourd’hui un blog WordPress (wallonica.org a pour thème MASU alors que les bibliothèques ont pour thème TwentySixteen, fonte Ubuntu) qui permet une édition en WYSIWYG comme en code ;
      • toutes les pages de la plateforme offrent a minima un module de liens vers 11 autres articles de l’encyclopédie concernant des sujets de Wallonie-Bruxelles ;
      • une version future des interfaces devrait permettre une identification visuelle de chacune des entités de la plateforme (encyclo, boutique, agenda…), dans le respect de la cohérence graphique globale ; ce qui correspond au minimum à 8 environnements distincts.

L’administration des utilisateurs

Si la partie publique du site est d’accès intégralement gratuit, certains espaces réservés et l’édition des articles par un réseau hiérarchisés de coopérateurs implique une administration des droits d’accès plus fine. Si l’on veut se baser sur les rôles prévus par WordPress, les rôles sont :

      1. le visiteur non identifié ;
      2. l’abonné est identifié par le minimum des données autorisées dans le cadre du RGPD ; il reçoit la lettre d’information et les communications électroniques de wallonica ; les mêmes droits valent pour…
        1. le donateur ;
        2. le client ;
        3. le membre de l’association qui, en outre, bénéficie d’un espace personnel ;
      3. le rôle de contributeur concerne le rédacteur d’une Maison Jaucourt, qui pourra créer des contenus mais l’éditeur de sa Maison Jaucourt pourra seul les publier, après validation ;
      4. les auteurs, baptisés chevaliers de Jaucourt, peuvent créer et publier leurs propres contenus, après une période d’apprentissage sous le statut de contributeur pendant laquelle les publications seront visées et validées par l’équipe interne de wallonica (= Maison Jaucourt) ;
      5. le rôle d’éditeur est principalement réservé aux Maisons Jaucourt, à savoir les centres d’édition agréés de wallonica ; à titre d’éditeur, l’utilisateur unique identifié comme « Maison Jaucourt » pourra créer et publier ses contenus, sous le nom public de sa Maison Jaucourt (en général, le nom de l’organisation qui est membre du réseau wallonica ; ex. Musée de la Vie WallonneLiège-Tourisme, Musée Rops…) de même que valider et publier ceux de ses rédacteurs ;
      6. l’administrateur possède l’intégralité des droits disponibles sur la plateforme. Ce rôle peut-être attribué à minimum deux membres responsables de l’association (1 back-up) auxquels s’ajoutent les intervenants techniques, faute de mieux en termes de granularité d’administration des rôles.

Les données et les métadonnées

Actuellement les données propres à l’encyclopédie (contenus des articles) ne sont pas structurées et sont encore publiées dans des espaces de texte (articles) ; l’objectif pourrait à terme prévoir de disposer d’un ensemble de tableaux de données permettant un affichage conditionné et visuellement cohérent.

La création de bases de données structurées pour les contenus encyclopédiques permettra également leur export structuré via des API ; dans l’intervalle (et pour permettre le financement de l’initiative via des abonnements payants) les informations non-structurées actuellement disponibles dans les articles encyclopédiques et les informations structurées disponibles dans les services d’intérêt pour nos clients (agenda, boutique, fiches initiatives…) devraient être exportables via des API également.

Les métadonnées de contenus, selon WordPress, se répartissent en catégories et en étiquettes (tags) et permettent des affichages conditionnés (pages de résultats de requête, archives, index…) et des requêtes via shortcodes (catlist…). En l’espèce, les catégories & sous-catégories des contenus de l’encyclopédie correspondent à la taxonomie d’un arbre des connaissances propre à la wallonica. L’intérêt de la publication d’articles selon ce mode est que le même article peut-être « coché » dans plusieurs catégories et « tagué » de plusieurs étiquettes : la classification est non-exclusive (ex. La buveuse d’absinthe de Picasso peut appartenir aux sous-catégories [Boire], [Arts visuels] et [Savoir-contempler] ; qui plus est, elle devrait figurer dans les requêtes appelant les catégories principales correspondantes, en l’espèce [Actions] pour [Boire],[Artefacts] pour [Arts visuels] et [Incontournables] pour [Savoir-contempler]). On aura donc, par défaut :

      • les Actions (« les actions de ceux et celles qui, simplement, exercent leur puissance d’être humain« )
        • Aimer,
        • Discuter,
        • Expérimenter,
        • Faire du sport,
        • S’amuser,
        • S’attabler,
        • S’engager,
        • Témoigner ;
      • les Artefacts (« les artefacts par lesquels les plus créatifs d’entre nous s’efforcent de donner une image du monde au travers des Arts« )
        • Architecture,
        • Arts de la scène,
        • Arts des médias,
        • Arts visuels,
        • Bande dessinée,
        • Cinéma,
        • Littérature,
        • Musique,
        • Sculpture ;
      • les Contrats (« les contrats sociaux et politiques dans le respect desquels le vivre-ensemble devient possible… ou non« ) ;
      • les Discours (« les discours élaborés par les uns pour modéliser le monde aux yeux des autres« ) ;
      • les Dispositifs (« les dispositifs développés par les techniciens et les ingénieurs pour être utiles à l’homme confronté à la matière« ) ;
      • les Symboles (« les symboles qui dénotent l’ordre du monde au travers d’images partagées« ) ;
      • le Monde (« Et le monde comme il va, là où la main de l’homme n’a jamais mis le pied« ) ;

Dans l’attente de données structurées (cfr. formulaires), il a en outre été nécessaire d’utiliser le dispositif des catégories pour identifier…

      • les Chroniques centralisées dans le kiosque, à savoir :
        • le Blog de bord (en construction),
        • l’Agenda des événements culturels primés,
        • les Initiatives,
        • la Revue de presse,
        • les Sources,
        • la Tribune libre ;
      • les Incontournables, soit des articles subjectivement primés pour leur intérêt, une manière pour l’internaute de commencer quelque part :
        • Savoir-citer (extraits d’œuvres et citations),
        • Savoir-contempler (illustrations commentée relevant des Arts visuels),
        • Savoir-documenter (sources bibliographiques d’intérêt, sites de référence),
        • Savoir-écouter (extraits sonores, en général issus de YouTube),
        • Savoir-lire (lectures conseillées avec reproduction de la couverture et lien vers l’éditeur),
        • Savoir-regarder (bandes-annonce de films jugés bons par l’équipe, en général issus de YouTube),
        • Savoir-traduire (termes difficiles, futur terminologie multilingue),
        • Savoir-vivre-au-quotidien (articles que l’on trouverait dans des almanachs familiaux de type Mathieu Laensbergh).

Les formulaires

Les contenus encyclopédiques

Quelle que soit l’organisation de la base de données interactive qui tourne derrière l’affichage des contenus de l’encyclopédie, on devrait retrouver la logique suivante dans l’encyclopédie pour la structure des différents formulaires de création de contenus encyclopédiques :

      1. les articles encyclopédiques, en sachant que la catégorie des Incontournables correspond à un article encyclopédique pointé comme tel et que chaque formulaire d’article prévoira des champs correspondant à sa fiche qualité [statut (en construction, validé, à actualiser…) | type de traitement (rédigé, compilé, partagé…) | sources des contenus (lien vers bibliographie) | sources des illustrations (lien vers sources visuelles) | contributeur (lien vers auteurs) | remerciements (lien vers partenaires) | commanditaires (lien vers sponsors)]. Les différents types d’article sont :
        • les noms communs,
        • les personnes,
        • les personnages (?),
        • les lieux géographiques,
        • les œuvres,
      2. les extraits et les citations,
      3. les documents associés (monographies),
      4. les dossiers thématiques (table des matière commentée, regroupant des articles) et les anthologies (idem avec liens vers extraits d’œuvres ou citations),
      5. les raccourcis commentés vers des sites de référence (à comparer avec fiche bibliographique et/ou source),
      6. les termes afin de produire, à terme, une terminologie multilingue incluant les dialectes wallons,
      7. les entrées de bibliographie (comparables à un mini-Zotero) et/ou les sources visuelles (idem).
Le kiosque

De même (et régis par les mêmes taxonomies), les contenus structurés du kiosque devraient procéder de la nomenclature suivante :

      1. les produits de la boutique :
        • les articles liés à l’inscription dans l’association ;
        • les articles liés aux commandites, aux dons ou au sponsoring ;
        • les objets vendus via la page seconde main ;
        • les livres vendus via la bouquinerie ;
        • les objets d’arts vendus via la galerie d’art ;
        • les catalogues ou beaux livres culturels vendus via le shop du musée ;
        • les entrées d’événements vendus via la billetterie ;
      2. les événements de l’agenda,
      3. les extraits de presse de la revue de presse,
      4. les opinions du blog,
      5. les initiatives du forum (à savoir, les pages individuelles de chaque initiative, avec possibilité d’interaction),
      6. les entrées de la base de connaissances.
Les autres formulaires
      1. les annonces, à terme, devraient pouvoir être créée par tous les utilisateurs ayant le droit de publier, le formulaire prévoyant l’emplacement dans le site ;
      2. les auteurs doivent disposer d’une page CV qui reprend également l’index de leur articles ;
      3. les sponsors sont également susceptibles de disposer d’une page d’entreprise, identique ou assimilable à la page d’un auteur ;
      4. il en est de même pour les partenaires ; les pages auteurs, sponsors et partenaires pourraient aisément relever du même formulaire que les initiatives

Le moteur de recherche

Par défaut, le moteur de recherche de WordPress ne ratisse que les articles du blog concerné, sans explorer les contenus des différentes extensions (agenda, boutique, base de connaissances…). Une amélioration certaine serait que le moteur de recherche :

      • explore la totalité des contenus de la plateforme,
      • permette une recherche filtrée, soit a priori (paramétrage de la requête selon catégories et étiquettes), soit a posteriori (filtre des résultats),
      • permette des recherches prédéfinies et
      • intègre un robot conversationnel (Intelligence Artificielle)…

Les flux de travail

Différents flux doivent être gérés sur la plateforme. A titre d’exemple, tous les utilisateurs du kiosque doivent pouvoir :

      1. ACHETER. Sélectionner un ou plusieurs articles de la boutique, vérifier le panier et effectuer le paiement par tous les moyens traditionnels, à l’exception du liquide et des chèques ; les montants imputés doivent tenir compte du régime TVA et de ristournes dont bénéficie éventuellement l’acheteur ; recevoir par mail confirmation et/ou facture acquittée ;
      2. FAIRE UN DON. Sélectionner un montant proposé ou le définir et effectuer le paiement par tous les moyens traditionnels, à l’exception du liquide et des chèques ; recevoir par mail confirmation et/ou facture et/ou attestation fiscale nominale ;
      3. S’INSCRIRE ET VERSER LA COTISATION LIÉE. Sélectionner le statut visé (abonné, donateur, auteur, Maison Jaucourt…) et effectuer le paiement par tous les moyens traditionnels, à l’exception du liquide et des chèques ; recevoir par mail confirmation et/ou facture et/ou attestation fiscale nominale…

La e-Réputation

L’initiative wallonica est présente sur les réseaux sociaux (voir ci-dessous), tout dispositif répercutant, automatiquement ou non, les publications sur ces réseaux sociaux est bienvenu :

Les chiffres

La plateforme doit permettre la gestion fluide des volumes suivants :

      • 7 500 articles publiés à raison d’un média minimum par article,
      • 750 auteurs, tous statuts confondus,
      • 1 500 000 visiteurs annuels,

D’autres questions ? Contactez Patrick Thonart

Les règles de la ponctuation en français et… dans wallonica.org

Les règles de la ponctuation en langue française sont souvent méconnues, voire malmenées. La ponctuation en français est pourtant essentielle pour structurer la phrase et la rendre intelligible. Il est aussi primordial de maîtriser les quelques normes d’écriture de la ponctuation afin de respecter les standards établis et de pouvoir bien écrire. La ponctuation, c’est donc plus de clarté, de confort pour le lecteur, et de qualité d’écriture. Ce n’est pas pour rien qu’elle serait apparue avec les grammairiens de la Grèce antique. LALANGUEFRANCAISE.COM vous explique tout dans cet article…

Les animateurs de notre réseau d’édition Jaucourt ont adapté l’article de presse à la ‘typo’ wallonica et commenté dans des paragraphes en indentation, toujours en rouge.


Un petit pense-bête Jaucourt d’abord:

      1. « citation » et « dans une citation, les italiques… » et « en fin de citation d’une phrase complète, le point précède les guillemets. »
      2. « Une citation ‘à l’intérieur d’une citation’ divise les guillemets.« 
      3. ‘terme’ à sa première occurrence
      4. Titre de l’œuvre (Editeur, année)
      5. exemple, terme spécialisé ou mis en évidence dans le corps du texte

1. La virgule

La virgule permet de marquer une courte pause dans la phrase. C’est un séparateur qu’on utilise fréquemment pour laisser le lecteur respirer et donner du rythme dans la phrase. La virgule s’emploie…

      • Lorsque nous faisons une énumération ou une liste de choses : Je dois acheter du pain, de la confiture, du miel, un fruit et du sel.
      • Pour séparer des mots, des groupes de mots ou dans le cas où elles sont articulées avec ‘et’,  »ou’, ‘ni’ (lorsqu’on les répète plus de deux fois) : Il ne craint ni le vent, ni le froid, ni la neige.
        Pour remplacer les conjonctions ‘et’, ‘ou’, ‘ni’ (la conjonction n’apparaît qu’avant le dernier mot) : Vous avez la possibilité de prendre du chocolat, du pain, du beurre et de la confiture.
      • Devant des mots, groupes de mots ou des prépositions pour changer le rythme de la phrase ou accentuer un sens que l’on souhaite donner : Je mangerai, mais un peu plus tard. | Nous irons au cinéma, car je sais que tu as besoin de te changer les idées.
      • Pour mettre en relief un élément placé en tête de phrase : En haut de la Tour Eiffel, nous pouvons voir tout Paris. | Moi, je ne croirais jamais une telle chose. | Exception : lorsqu’on inverse les sujets, les éléments placés en tête de phrase ne sont pas séparés par une virgule. Exemple : dans le salon attendent les invités.
      • Pour isoler ou encadrer des mots, groupes de mots ou propositions qui donnent des informations complémentaires : L’enfant, épuisé par cette première journée d’école, s’est rapidement endormi. | Je vais vous expliquer la formation des nuages, dit le professeur.
      • Pour signifier un déroulement dans le temps : Je la vois, je lui demande son prénom, elle me le dit.
      • Après le nom de lieu dans l’indication des dates : Grenoble, le 17 octobre 1973.
Règles d’écriture Jaucourt

En français la virgule suit directement le mot et est suivie d’une espace : texte,[espace] texte. En anglais : même chose.

2. Le point-virgule

Le point-virgule permet de marquer une pause plus importante que celle de la virgule. Il est souvent utilisé pour marquer une séparation nette dans la phrase sans avoir recours au point. On l’utilise…

      • Pour séparer des propositions ou expressions qui ont peu de relation entre-elles mais un lien logique : La planète se réchauffe ; les glaciers reculent d’année en année.
      • Lorsque la deuxième proposition débute par un adverbe : Sa voiture est tombée en panne au milieu de la campagne ; heureusement un fermier passait par là.
      • Pour mettre en parallèle deux propositions : Isabelle jouait au tennis ; son frère préférait le football.
        Remarque : Le point-virgule s’utilise toujours en milieu de phrase et n’est jamais suivi d’une majuscule.
      • Pour séparer les termes d’une liste introduite par un deux-points : Acheter à l’épicerie :
          • 3 oranges ;
          • 2 pamplemousses ;
          • 4 citrons.
Règles d’écriture Jaucourt

En français le point-virgule est entouré d’une espace : texte[espace];[espace]texte. En anglais : texte; [espace]texte.

3. Les deux-points

Les deux-points sont généralement utilisés pour désigner ou annoncer quelque chose dans la phrase. Ils peuvent annoncer…

      • une énumération : Les trois meilleurs coureurs de la course sont : Thomas, Stéphanie, Nicolas.
      • une citation ou des paroles rapportées : Paul Valéry a dit : « L’art est fait de beaux détails. » | Arrivé au bord de la falaise, il s’écria : « Ciel, je suis perdu ! »
      • une explication ou précision (relation de cause ou de conséquence) : Je n’ai nullement aimé ce film : il était tellement vulgaire. | Il n’a pas fini ses devoirs : il n’ira pas jouer avec son frère.
Règles d’écriture Jaucourt

En français les deux-points sont entourés d’une espace : texte[espace]:[espace]texte. En anglais : texte:[espace]texte. Il vaut mieux éviter la répétition des deux-points dans une même phrase (on peut les remplacer par ‘car’ ou ‘parce que’ ou reformuler la phrase).

4. Le point

Le point indique la fin d’une phrase avec la réserve suivante : excepté les titres d’œuvres (livre, film…), une phrase nominale, ou sans verbe, se termine par un point. Exemples : Voici une très belle histoire. | Le portrait de Dorian Gray (roman de Oscar Wilde)…

Règles d’écriture Jaucourt

En français le point suit directement le dernier mot et est suivi d’une espace : texte.[espace]texte. En anglais : même chose. Dans les deux cas, le mot suivant le point débute par une majuscule.

5. Les points de suspension

Les trois points de suspension peuvent être utilisés dans différents cas. Ils expriment souvent un doute, ou un silence. On les utilise pour…

      • indiquer que la phrase est interrompue. Plusieurs cas…
        1. La phrase commencée est abandonnée ; Attends que je… Il va me rendre fou !
        2. Ils indiquent une hésitation en cours de phrase : Elle est… partie hier matin.
        3. Ils expriment la suite d’une énumération sans la citer (remplace ‘etc.’) : J’aime de nombreux peintres : Cézanne, Corot, Klimt, Delacroix, Pissaro, Toulouse-Lautrec…
      • sous-entendre une suite, une référence, une complicité avec celui à qui on s’adresse, un effet d’attente : Vous me comprenez… | Un jour, je ferai le tour du monde…
      • être employés après l’initiale d’un nom ou d’un mot (généralement grossier) que l’on ne souhaite pas citer ; Monsieur K… m’a raconté cette étrange histoire. | Marre de cette p… de vie !
Règles d’écriture Jaucourt

Les points de suspension ne sont jamais précédés d’une virgule ou d’un point-virgule. Entre crochets, les points de suspension indiquent une coupure dans une citation. En ‘écriture web’, les points de suspension peuvent également remplacer les deux points quand les éléments de la liste qui suit contiennent eux-mêmes des paragraphes avec deux points, comme dans cet article.
En français : texte…[espace]texte.

6. Le point d’interrogation

Le point d’interrogation se place à la fin d’une phrase qui pose une question. Remarques…

      • Dans l’interrogation indirecte, on utilise le point et non pas le point d’interrogation : Je me demande s’il a réussi son examen.
      • Placé entre parenthèse (?), le point d’interrogation marque l’incertitude : William Shakespeare est né le 23 ( ?) avril 1564 à Stratford sur Avon.
Règles d’écriture Jaucourt

En français le point d’interrogation est entouré d’une espace : texte[espace]?[espace]texte. En anglais : texte?[espace]texte.

7. Le point d’exclamation

Le point d’exclamation permet d’exprimer la surprise, l’exaspération, l’admiration, un ordre… Il s’emploie également après l’interjection ou le mot qui marque l’exclamation. On peut aussi le mettre à la fin d’une phrase pour signifier son intonation exclamative : Hélas ! vous ne le reverrez pas avant longtemps. | Il aurait pu venir avant !

Remarque : lorsque le point d’exclamation marque une interjection (exemple : Hélas ! il ne pouvait l’affirmer devant elle.) il n’est pas suivi d’une majuscule.

Règles d’écriture Jaucourt

En français une espace entoure le point d’exclamation : texte[espace]![espace]texte. En anglais : texte![espace]texte.

8. Les guillemets

Les guillemets sont une invention de Guillaume, dit Guillemet, en 1525. Ils permettent d’encadrer les paroles ou écrits de quelqu’un ou de faire une citation. Les guillemets sont également utilisés pour un mot, une expression, utilisés dans un contexte inhabituel, que l’on désire souligner ou nuancer. De même que pour des mots étrangers ou argotiques : Après une séance de yoga, je me sens tellement « cool. »

Remarque : lorsque nous citons un texte, il faut le respecter. Dans le cas où l’on souhaite l’écourter, il faut ajouter des points de suspension entre crochets (voir la section crochets).

Jaucourt : ceci vaut au début ou à la fin d’une citation comme au cœur d’un texte dont on ne cite pas une partie.

Dans un dialogue, on place un tiret à chaque prise de parole sauf pour la première : A son arrivée à la clinique, une secrétaire lui demanda :
« Avez-vous un rendez-vous ?
– Oui, à 10h30.
– Parfait, asseyez-vous, je vous prie. »

On place le point à l’intérieur des guillemets lorsqu’on cite une phrase entière, sinon on le place à la suite des guillemets : « L’homme est venu hier. » | Elle a précisé qu’il était arrivé « hier ».

Règles d’écriture Jaucourt

On distingue les guillemets à la française ‘…’ et les guillemets droits (utilisés dans les pays anglosaxons) « … ». On veillera à mettre des espaces insécables entre les guillemets français et le mot qu’ils entourent. En français : texte[espace]«[espace insécable]texte[espace insécable]»[espace]texte. En anglais : texte[espace] »texte« [espace]texte.
Nos rédacteurs font exclusivement usage des guillemets ‘à l’anglaise’ (texte[espace] »texte »[espace]texte) et veillent à remplacer les guillemets français par ceux-ci dans les texte de tiers (ex. dans la Revue de presse). La fonction [Modifier > Rechercher et remplacer] ou [CTRL+f] permet d’appliquer cette règle avant d’entamer la relecture d’un texte : « Longtemps je me suis couché de bonne heure… »
Les mots employés hors de leur contexte habituel sont encadrés d’apostrophes sans espace (texte[espace]’mot‘[espace]texte) : Il prétendait avoir ‘bouffé’ la moitié de la récolte…
Les titres d’œuvres (livres, morceaux de musique…) sont simplement écrits en italiques, sans guillemets ou apostrophes :
Dans Les étoiles s’éteignent à l’aube, Richard Wagamese…

9. Les parenthèses

Les parenthèses permettent d’isoler un mot ou un groupe de mots à l’intérieur d’une phrase, pour ajouter un commentaire, une précision, etc. Concernant la ponctuation finale, on suit la même règle que pour les guillemets en mettant le point à l’extérieur des parenthèses si elles ne contiennent qu’un segment de phrase : Cette mesure est révisée. (Ainsi en a décidé le Conseil.) | Cette mesure est révisée (sur décision du Conseil).

      • Elles permettent également de signaler des variantes de genre et de nombre :
        Passionné(e)s de littérature, cet ouvrage saura vous séduire. | Le ou les responsable(s) sont attendus dans le bureau du proviseur.
      • Encadrant un chiffre arabe, elles deviennent un appel de note : (1), (2), (3)…
Règles d’écriture Jaucourt

En français : texte[espace](texte)[espace]texte. En anglais : même chose.

10. Les tirets

Les tirets sont un élément de ponctuation qui permet de clarifier des éléments listés ou de segmenter une phrase. On les utilise…

      • Dans un dialogue, pour indiquer le changement d’interlocuteur :
        – Bonjour ! Comment allez-vous ce matin ?
        – Très bien, merci. Et vous ?
        – Un peu fatigué aujourd’hui.
      • Pour encadrer une phrase ou un segment de phrase (même rôle que les parenthèses) :
        Les Français – peuple à l’âme révolutionnaire – ont fait une révolution en 1789.
      • Pour énumérer des termes dans une liste :
        Pour la rentrée scolaire, acheter :
        – deux cahiers à spirales, gros carreaux ;
        – des crayons à mine ;
        – des stylos de couleurs ;
        – une gomme ;
        – une règle.
Règles d’écriture Jaucourt

En français : texte[espace]–[espace]texte. En anglais : textetexte.

11. Les crochets [ ]

On utilise les crochets pour…

      • ouvrir à l’intérieur d’une parenthèse une autre parenthèse : (Albert Camus [1913 – 1960] a obtenu le prix Nobel de littérature en 1957.)
      • indiquer une coupure ou une modification dans un texte cité lors d’une citation : « Les enfants, […] mangeaient gaiement. »
Règles d’écriture Jaucourt

Toute intervention du contributeur de wallonica.org dans un texte dont il n’est pas l’auteur doit également être encadré de crochets, avec mention de l’intervenant : C’est alors que Wikipedia décida de racheter [NdA : sic] wallonica.org pour éviter une concurrence qui nuirait à son développement…
En français : texte[espace][texte][espace]texte. En anglais : même chose.

12. L’astérisque *

L’astérisque s’emploie dans deux cas…

      • En appel de note (*) (**) (***). On se limitera en général à trois renvois par page.
      • De la même manière que les points de suspension dans un nom réduit à la simple initiale :
        J’ai aperçu monsieur V*** hier à la sortie du restaurant.

13. La barre oblique /

La barre oblique ou barre transversale est employée…

      • dans l‘écriture des unités de mesure :
        120 km/h (sous-entendu kilomètres par heure)
      • en remplacement du trait d’union.
Règles d’écriture Jaucourt

En français : texte/texte. En anglais : même chose.

Comment se connecter aux différentes interfaces d’édition et d’administration des sites wallonica.org ?

Dans le cadre de notre réseau d’édition mutualisée, les Maisons Jaucourt, différents acteurs doivent intervenir là où ils sont installés, plus précisément, là où ils se connectent pour travailler sur notre projet à tous. Voici les différents accès aux interfaces d’identification : chacun pourra s’y rendre, encoder son identifiant et son mot de passe puis intervenir selon son statut, qu’il s’agisse de l’administrateur technique, de l’éditeur responsable, d’un auteur ou d’un contributeur…

BLOG & consorts – ADMINISTRATION WORDPRESS

Pour éditer des articles du BLOG ENCYCLO (wallonica.org), il faut cliquer ici et s’identifier…

Pour éditer une ressource téléchargeable dans la DOCUMENTA (documenta.wallonica.org), il faut cliquer ici et s’identifier…

Pour édier un lieu d’intérêt en Wallonie ou à Bruxelles dans le TOPOGUIDE (topoguide.wallonica.org), il faut cliquer ici et s’identifier…

Pour éditer un article dans la vitrine de la BOUTIQUE (boutique.wallonica.org), il faut cliquer ici et s’identifier…

Pour éditer un poème dans le portail de la poésie de Wallonie-Bruxelles, la POETICA (poetica.wallonica.org), il faut cliquer ici et s’identifier…

HEBERGEMENT – ADMINISTRATION INFOMANIAK

Pour gérer le compte wallonica auprès de notre hébergeur suisse (le même que la RTBF), il faut cliquer ici et s’identifier…

JAUCOURT – TABLEAU KAN BAN DES TACHES

Pour suivre l’avancement des tâches de gestion et d’édition de chacun et, après action, faire glisser les vignettes de tâches dans la bonne colonne afin que toute l’équipe en soit informée, il faut cliquer ici et s’identifier…

KDRIVE – STOCKAGE des FONDS DOCUMENTAIRES

Pour alimenter les différents fonds documentaires, les organiser selon les taxonomies de wallonica.org et/ou télécharger les fichiers qui servent à la publication, il faut cliquer ici et s’identifier…